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mardi 16 juillet 2013

Comment devenir contrôleur technique ?

On recense aujourd’hui plus de 5 800 centres de contrôle technique en France. Qui sont les contrôleurs qui accueillent les automobilistes ? Quelles règles doivent-ils respecter ?

Devenir contrôleur technique automobile
En France, pour devenir contrôleur technique automobile, il faut suivre une formation appropriée pour devenir contrôleur technique  et obtenir un CQP autrement dit, un certificat de qualification professionnelle. L'inscription est réservée aux titulaires d'un CAP. Parmi les spécialités disponibles, le candidat peut choisir entre mécanicien en maintenance, réparateur carrosserie ou encore électronicien automobile. Une autre voie possible est de continuer ses études dans une école technique après la classe de 3e pour décrocher un bac technologique STI.


Bien sûr, il faut maîtriser les 97 pages de l'arrêté du contrôle technique. Le sérieux est également un critère important étant donné que ce métier exige méthode et rigueur. En matière de sécurité routière, la moindre erreur peut coûter très cher. En France, seules les visites réalisées auprès d'un centre de contrôle technique agréé sont valides. Bien que le métier de contrôleur technique ne consiste pas à réparer les anomalies et les éventuels défauts mécaniques, il doit en revanche être en mesure de les détecter.

Contrôleur technique : un métier qui évolue

La principale mission d'un contrôleur automobile consiste à vérifier le bon fonctionnement des différentes parties et organes constituant le véhicule, depuis le moteur, en passant par le freinage, le pont, la carrosserie, jusqu'aux détails comme les feux ou les plaques d'immatriculation. En tout, 125 points sont vérifiés. Si avant le contrôleur devait noter sur une feuille une par une toutes les anomalies détectées ce n’est plus le cas aujourd’hui.

À l’ère de la technologie, les analyseurs de gaz, les régloscopes ou les bancs de freinage ont pris le relai. Les informations sont immédiatement enregistrées dans un appareil portable spécialement conçu à cet effet avant d'être transférées par la suite sur un ordinateur pour être analysées. Le professionnel dresse alors un bilan général de l'état de la voiture qu'il imprime en deux exemplaires. Se doit de figurer sur ce rapport, un descriptif des défauts constatés lors du contrôle.

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